Les rondes

Les rondes enfantines s’inspirant des paroles énigmatiques de ces ventriloques montrent l’importance que revêtait leur passage dans les villages. L’une des rares comptines venues jusqu’à nous accompagnait une sorte de jeu de colin-maillard au cours duquel un enfant portant un masque en forme de pierre devait reconnaître un de ses camarades placés en cercle autour de lui. 

« Pierre sans yeux, qui suis-je bien ?
— Je suis la pierre sait tout ou rien.
D’un pays lourd léger je viens
Dire ce que tu es et deviens.

— Pierre sans bouche, suis-je un renard ?
— Tu le seras si par hasard
Ton âme dans un grand trou s’égare.
Trou d’hier et demain, grand trou noir.

— Pierre sans oreilles, suis-je un loup ?
— Tu le seras si tout à coup
Ton cœur oublie les rendez-vous
Dans la forêt au temps debout.

— Qui suis-je donc, pierre sans fin ?
— Tu es le même, presqu’un refrain,
L’éternel enfant du mal bien,
Et qui maintenant m’appartient.
Tu es… »

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